La Guinée, à l’instar des nations du monde entier, a célébré ce 10 décembre 2024 la Journée internationale des droits de l’Homme. Une rencontre organisée par le ministère de la Justice, via la Direction nationale des Droits de l’Homme, s’est tenue au Centre culturel franco-guinéen pour rappeler l’importance de défendre et de promouvoir les droits fondamentaux.
Un appel à la mobilisation citoyenne
Présent lors de l’événement, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Kaïraba Kaba, a mis en lumière les engagements des autorités guinéennes en matière de respect des droits humains.
« Cette journée est une opportunité de réflexion, de sensibilisation et de mobilisation de tous, en faveur des droits humains. Elle doit nous pousser à analyser comment chacun de nous, individuellement et collectivement, contribue à cette avancée vers une société plus juste », a déclaré le ministre.
Focus sur l’identité juridique et le développement
Le ministre Kaba a également évoqué le lancement du Programme national de recensement administratif à vocation d’état civil (PN-RAVEC), initié par le président de la République, le général d’armée Mamadi Doumbouya. L’objectif principal : doter chaque citoyen d’une identité juridique et numérique.
« Ce droit à une identité reconnue par la loi constitue un des engagements fondamentaux de la Guinée en matière de droits de l’Homme. Le PN-RAVEC permettra aussi au gouvernement d’avoir une meilleure maîtrise de la population et de disposer de statistiques fiables pour planifier les grands projets de développement, contribuant ainsi à la lutte contre la pauvreté », a expliqué le ministre.
Un message universel
Placée sous le thème « Nos droits, notre avenir, maintenant », cette 76e célébration de la Journée internationale des droits de l’Homme rappelle l’urgence d’agir pour garantir à chaque individu ses droits fondamentaux, socle indispensable à tout développement durable.
Abdoul Chaolis Diallo