Conakry, 29 avril 2025 — L’aube n’était pas encore levée sur certains quartiers de la commune de Sonfonia lorsque les forces de l’ordre ont lancé une vaste opération de sécurisation. Sous l’œil vigilant du procureur général près la Cour d’appel de Conakry, policiers, gendarmes, autorités locales et même la gouverneure de la capitale ont coordonné une descente conjointe visant à « démanteler plusieurs foyers d’insécurité ».
Sur le terrain, l’action était méthodique. Cibles principales : des lieux soupçonnés d’abriter des activités illicites, notamment la prostitution et la consommation de drogues. Un phénomène que le procureur général juge désormais hors de contrôle.
« Ce que nous déplorons, c’est que cette prostitution s’installe à ciel ouvert, souvent avec la passivité — sinon la complicité — des autorités territoriales, des chefs de quartier ou encore des gestionnaires de marchés », a dénoncé le magistrat devant les médias, quelques heures après l’opération. Il appelle à une réaction rapide et coordonnée : « Si la police administrative jouait pleinement son rôle en amont, la police judiciaire ne serait pas submergée. »
Le discours se veut aussi un appel à l’unité d’action. Dans la salle de presse, la tension est palpable lorsqu’il évoque l’ampleur du défi : « Quand je parle de fléau, je fais également allusion à la drogue, qui accompagne souvent la prostitution. Ces deux maux entretiennent une spirale d’insécurité qu’il est urgent d’enrayer. »
L’opération de ce mardi s’inscrit dans une volonté plus large de reprendre le contrôle sur les zones sensibles de la capitale. Pour le procureur, il ne s’agit pas d’un simple coup de filet ponctuel, mais bien d’un engagement durable. « Nous avons une volonté inébranlable, du parquet d’instance au parquet général, pour endiguer ce mal. Mais nous avons besoin que tous les acteurs territoriaux conjuguent le même verbe que nous. »
Ce message s’adresse autant aux autorités locales qu’aux citoyens. Car si la justice se mobilise, elle espère désormais que la société tout entière prendra part à la lutte contre ce qu’elle qualifie de « gangrène sociale ».
Souhaitez-vous que j’ajoute des témoignages fictifs ou une mise en scène sur le terrain pour rendre le reportage plus immersif ?
Saliou Keita